Elle va retrouver la liberté après 16 ans d'incarcération pour avoir tué le père de ses fils. Bonne nouvelle ? Pas si simple de revenir dans ce monde qu'elle ne connaît plus, vers cette "normalité" qui n'est plus la sienne.
Elle va passer sa dernière nuit dans le sas de la "cellule des partantes" et, alors que l'angoisse du dehors l'assaille, elle raconte ses souvenirs. Les idées se bousculent dans sa tête : le procès, les travaux, les punitions, les amitiés, la solitude.
Le texte de Michel AZAMA, rythmé, précis, ciselé rend palpable son humanité ! Qu'importe la nature du crime, passionnel, vengeance, folie, préméditation, l'auteur nous parle ici de l'angoisse qui existe quand on va retrouver sa liberté après avoir passé la moitié de sa vie en détention. Il ne la juge pas, elle a déjà été condamnée. Il témoigne avec force de la difficulté d'être libre.
> Mis en scène par Catherine GROLEAU
> Théâtre en rodage (deux parties : une jouée sur une proposition scénique, une en lecture)
> Compagnie "Tout un théâtre"
> Tout public à partir de 13 ans
> 60 minutes
Un grand merci aux photographes
Clément Verdier (Dioptrie Photography, @dioptrie_photography), Yasmina Khamari et Hélène Verdier